Thursday, May 28, 2009

Que ha sido de mi

Estimados lectores (si es que hay algunos), hace mucho tiempo que no he aparecido por estos lados...ya voy a cumplir un año desque que volvi de Chile y sigo recordando con melancolia la epoca que vivi allá...tube la ocasión de volver en febrero para hacer una investigación para mi tesis de magister (estudio ciencias politicas) y fue un placer extremo poder volver a caminar por las calles de providencia, ir a tomar unas cervecitas en bellavista y hasta andar en la micro horas y horas para investigar sobre Condorito !
Asi es, como pueden ver tengo una relacion particular con la patria, y me dedique a estudiar el personaje y la revista, lo que ha sido muy interesante, creo que se tratara del primer trabajo cientifico en frances sobre el tema...es posible que un dia Televisa e Inverzag me agradescan !
Bueno, espero poder dedicarme un poco mas à mi blog y poner unas fotitos por ahi, pienso que publicare mi trabajo dentro de poco pero estará en frances.
Saludos a los que me leen y hasta pronto.

Maria Angel

Friday, October 10, 2008

El gran Norte









Parmi les photos une prise de vue d'un Geyser du volcan el Tatio.
Une autre ou mon amoureux descend une pente dans le valle de la muerte courrant, une vue du volcan licancabur depuis le salar (salin) d'atacama, et une maison de socaire, village près de San Perdo d'Atacama.
et oui c'est magnifique.
ah fiere d'être chilienne !!!
c'est pas du nationalisme hé c'est juste de l'objectivité !

el viaje por Chile

Entre les endroits les plus beaux que j'ai visité au Chili Chiloé et le Nord, pendant nos vacances d'un mois nous avons visité le Chili dans presque toute sa longueur. il nous aurait fallu bien plus de temps pour faire les 4000 km mais on a déjà vu énormément de choses différentes.
Le désert d'atacama est incroyable, c'est du jamais vu pour moi et ça a quelque chose de vraiment magique. a Chiloé il pleuvait toujours mais les gens, la musique folklorique dans le bus et le paysage sont magnifiques. huum et la nourriture dans toute la longueur du Chili on se régale. une révélation gastronomique.

voilà deux petites photos pour illustration: Une photo de Castro, la capitale de Chiloé, île au Sud du Chili et des lagunes altiplaniques à plus de 4500 metres d'altitude, dans le Nord . Magnifique au pied de plusieurs volcans, parmi les lamas et renards


Thursday, October 09, 2008

Maria Angel ausente

Me voilà de retour en France après cette année au Chili, au cours laquelle finalement je n'ai pas pu vraiment tenir mon blog...
bien qu'au cours des premiers mois je sombrais dans le désespoir et l'intolérance (voir post ou je narre le choc culturel) je me retrouve en France avec uniquement des bons souvenirs.

c'est étrange, tous les côtés négatifs que je dénigrais au début, je les vois comme des côtés positifs qui finalement font du chili ce qu'il est.

J'ai fini par aimer la manière d'être des gens, les bus pourris qui roulent trop vite, les chiens errants et les beaux mots des ouvriers qui s'improvisent poètes...
J'ai fini par oublier les mauvais moments et quand je pense à cette année je me dis (oui ce n'est pas très original mais il faut en faire un paradigme fondamental dans ce cas! ) qu'est-ce que c'est passé vite mon Dieu !

Maintenant je peux répondre à la question, je me sens Chilienne dans mon coeur, j'aime la France oui mais le Chili c'est viscéral, c'est parler fort, c'est rire pour rien et s'émerveiller avec les bons vins, les bonnes empanadas, les beaux paysages et finalement les chants de violeta parra.
Je rajoute ce lien qui me fait pleurer ...
Que dire de plus..
dans l'avenir des photos et des commentaires ;)

Asi es po' !!!

Monday, March 24, 2008

Le Chili et ses endroits





Ses endroits cachés.
Place Los Dominicos, Las Condes. Santiago.

Thursday, March 20, 2008

Quelques bouts de Santiago

La fontaine de plaza de armas; en été les gamins s'y baignent
La poste (correo central) et le musée Historique à visiter (gratuit le dimanche)

La cathédrale

A l'intérieur du musée Historico

Suite de la polémique

Pour continuer avec le thème précédent, je vais un peu plus développer ma situation.
Je ne tiens pas à passer pour une grosse frustrée déprimée, bien que j'en ai peut être l'air d'après ce que j'ai écrit avant...
Mais je pense que ce que je vis en ce moment doit être symptômatique de ce que peuvent vivre les exilés ou autres en retrouvant leur pays d'origine.
Je suis née au Chili, de mère et de père Chiliens. Ma famille est totalement Chilienne dans une certaine mesure-il y a toujours du métissage surtout ici- et elle a toujours vécu ici, grands parents, oncles tantes, cousins cousines bref. Ma grand mère est d'origine allemande par ses grands parents (Ruth Assmann Boehm ça sonne allemand en effet) et mon grand père d'origine espagnole (en remontant un peu plus). J'ai grandi dans le bonheur et la naïveté jusqu'à ce que ma mère parte suivre ses études en France, lorsque j'avais environ 5 ans. C'est là que j'ai été totalement élevée par ma grand mère, jusqu'à mes 8 ans et demi ou ma mère a été dans les conditions de me faire venir. Ma mère faisait partie de la jeunesse socialiste militante était tombée amoureuse de la France et avait décidé d'y faire sa vie. C'est alors que j'ai quitté le Chili, d'abord pour la Lorraine, nous avons vécu deux ans à Metz, et ensuite lorsqu'elle a eu un nouveau poste nous sommes parties vivre à Montpellier. ça n'a pas été très dur de quitter ma famile, j'étais petite et contente de retrouver ma maman. J'ai eu du mal au début avec la langue, j'ai un petit peu "morflé" parce que les gamins à cet âge là c'est pas l'amour fou et peuvent se foutre de ta gueule si tu réponds n'importe quoi à leurs questions. J'ai du souffrir pendant trois quatre mois, et ensuite c'est passé, ma mère m'obligeait à parler français à la maison, je pense qu'elle a bien fait. Je suis allée à montpellier, école Lamartine avec l'impitoyable Mr Ceccaldi, un bon professeur mais qui terrorisait la plupart de ses élèves. Un Corse, dur avec une voix prenante, avec des manières à l'ancienne. Je me souviens qu'il nous menaçait souvent de nous frappert les doigts avec une règle pour nous faire peur, et qu'il torturait psychologiquement celui qui se trompait sur ses multiplications lors des interrogations sur ardoise, il le faisait venir devant toute la classe et lui posait des questions du genre "pourquoi tu t'es trompé? pourquoi tu connais pas tes tables de multiplication ? parce que tu es un mauvais élève, c'est ça ? ahhh les enfants regardez ce mauvais élève ! !" c'était horrible ! . Ensuite je suis allée au collège et Lycée Joffre. Le collège ça a été mes pires années, encore dûe à la cruauté des gosses à cet âge là. Le lycée ça a été plus sympa, j'ai réussi à devenir une élève moyenne, et j'ai intégré la section international espagnol. J'était définitivement bien intégrée, j'ai eu énormément de copains, de copines, j'ai fait partie de groupes de tous genre et j'ai fait une très grosse crise d'adolescence. Entre temps je suis rentrée deux fois au Chili, et ma famille nous a visités 3 fois. Jusque là tout s'est très bien passé, je me suis toujours sentie Française en gros mais visceralement Chilienne. Quand les gens me demandent si je me sens plus française ou plus Chilienne c'est impossible pour moi de répondre, c'est vrai !
Alors voilà, toute mon adolescence en France s'est bien passée, j'ai intégré sciences po Lille en 2004 et j'ai pas mal pensé à faire ma troisième année obligatoire à l'étranger au Chili. En fait, durant toutes ces années vécues en France, j'ai cru que ce que je ne retrouvais pas en France je le retrouverais au Chili, je me suis souvent dit "Les gens sont plus gentils au Chili", "Les gens sont plus ouverts au Chili". . . j'avais pas vraiment idée de ce qu'était vraiment le Chili, qu'est-ce qu'on connaît de la vie à 7-8 ans? j'avais des souvenirs d'enfant, en général de bons souvenirs heureusement, mais tout ça a joué dans le sens d'une très très grosse idéalisation. C'est incroyable d'un point de vue analytique, comment j'ai intégré en si peu de temps mon identité nationale d'une manière aussi forte, j'ai souvent senti mon coeur battre plus fort en entendant l'hymne Chilien, j'ai souvent pleuré en voyant des films et des reportages sur le coup d'état militaire, et surtout je me suis sentie extrêmement émue quand je suis arrivée à Paris, devant le consulat Chilien en voyant le drapeau flotter dans le ciel ! ! Alors le bonheur que j'ai eu quand l'avion a atteri en territoire Chilie, et que les gens on applaudi (oui les Chiliens applaudissent quand l'avion arrive à destination, rassurant non ? )
J'ai senti que le Chili m'appelait, je voulais revoir ma famille et peut être vivre une rupture dans ma vie, je pensais vraiment que ça serait une expérience formidable.
Je suis arrivée dans un pays ou les chauffeurs de bus conduisent à 130km/h en plein centre ville, et ou on manque d'être projeté en avant ou en arrière du bus à chaque freinage ou redémarrage, ou les gens se bousculent dans le métro sans pitié et s'enfoutent s'ils sont en train d'enfoncer leurs coudes sur ton oeil ou ton ventre et si tu vas pouvoir sortir ou non de la rame. Ou tous les deux mètres tu entends de inépties de la part des mecs, parce que tu portes un petit décolleté ou juste parce que tu as des seins et des fesses, et ou je vis mieux depuis que j'ai un lecteur mp3 que je peux mettre à fond pour ingorer ça. Ou jusque les taxis et les voitures te klaxonnent parce que t'es une "mijita rica" (bonasse) et finalement parce que t'es une nana. Ou finalement les gens en général ne sont pas ouverts du tout et assez intolérants et racistes. J'avais jamais entendu de ma vie qu'une "race" était inférieure, ou que certaines nationalités sont stupides et ne mériteraient pas d'exister, à propos des péruviens, et ça c'est une jeune fille qui me l'a dit tout naturellement. c'est peut être une question de circonstances, je vous l'accorde...Les stéreotypes sur les français m'énervent énormément, ici les gens sont persuadés que les français sont sales et qu'ils mettent du parfum pour cacher l'odeur de saleté, et que les françaises ne s'épilent pas les jambes et sous les bras. Et pourtant la France est aussi symbole de Chic et d'élègance, et souvent une marque cherche à se faire plus d'argent en mettant un mot français dessus, il y a le chocolat "La fête" fabriqué au Chili, le Savon Le Sancy, le parfum "Eau de Jean Luc..." enfin des trucs comme ça. C'est vraiment paradoxal.
Voilà, je ferais peut être des posts à thème pour que ce soit moins vrac, et long à lire, parce qu'il y a énormément de choses à raconter, J'apprends à accepter mon pays comme il est, mais c'est dur, j'ai pas le choix et je pense que je finirais par l'aimer, tous les clivages, injustices et inégalités me choquent, et aussi l'ignorance et ce qui est pour moi le manque de politesse (le fait que les gens annulent les rendez vous au dernier moment ou qu'ils arrivent une heure en retard). Juste je me rends compte que je ne retrouve pas ici ce que j'ai trouvé de normal et courrant dans un pays, comme la France, et je me suis perdue dans l'ethnocentriste. Le Chili est peut être un des pays les moins pires d'entre les pays d'amérique latine m'a-t-on dit au niveau du machisme etc. . .. Je pense qu'un Français doit trouver ici des choses excitantes et surprenantes, sans avoir d'engagement ni de comprimis avec le Chili. ça doit être plus facile. J'ai crée des liens affectifs tellement forts avec ce pays, qu'en voyant qu'il ne me donne pas ce que j'attendais, je suis déçue. . Le Chili a ses côtés bons, et beaucoup, c'est un beau pays, les gens sont gentils, etc. . . mais je suis pour le moment plus choquée par les mauvais. Voilà, ça c'est du choc culturel !

Wednesday, March 19, 2008

Quoi de neuf

Voilà quelques temps depuis mon dernier post, j'avoue ne pas entretenir beaucoup mon blog, mais il me faut du temps parfois pour comprendre et assimiler ce qu'il se passe autour de moi.
Je suis à quelques jours de la fin de mon stage de 6 mois, qui termine théoriquement le 24 mars (selon la convention). Hier j'ai rendu mon travail final à mon responsable de stage par mail, étant donné que c'est comme ça que j'ai eu le plus souvent des contacts avec lui. Je tiens à faire part de ma déception par rapport à ce stage, qu'est-ce qu'il s'est passé pendant mon stage ? pas grand chose en fait, j'avais comme mission comme je l'avais expliqué plus bas de faire de la recherche en sciences politiques sur un théme particulier, pour lequel Alfredo Joignant le directeur du département de sciences politiques de l'institut national de l'université du chili doit publier une analyse. Le thème étant "genèse des techniques de professionalisation du politique et usage gouvernemental des connaissances au Chili". J'ai eu comme mission principale de chercher tous les articles d'opinion publiés dans 4 journaux principaux nationaux par des acteurs politiques importants. J'ai passé environ 4 mois à aller à la bilbiothèque et à chercher jour après jour, mois après mois et année après année en feuilletant ces journaux, il m'a fallu beaucoup de patience vu que ça prend beaucoup de temps. Au début j'arrivais à travailler 6 heures par jour, mais j'ai fini par me fatiguer. A la fin je tenais juste 4 heures. Une fois le travail terminé, les articles classés et archivés sur excel j'a demandé quelle serait ma prochaine mission, j'ai réussi à voir pour la deuxième fois mon responsable de stage, ça a duré 6 minutes maximun, il m'a dit de résumer les textes qui mettaient en avant des connaissances particulières. Au début avec entrain j'ai commencé ce nouveau travail, sans bureau, j'ai presque toujours travaillé chez moi. Ca a été très difficile de contacter mon responsable de stage, très souvent occupé ou à l'étranger il prenait pas mal de temps à répondre à mes mails. J'étais assez tranquille, il m'avait dit de prendre mon temps et de faire les choses à mon rythme, qu'il s'adapterait, c'était sympa de pouvoir travailler chez soi sans obligation particulière mais en gros j'ai fini par me rendre compte qu'il ne s'interessait pas vraiment à moi, il n'a jamais trop cherché à savoir comment avançait mon travail, je n'ai pas pu le voir pour tirer des conclusions, je regrette vraiment que les choses se soient passées comme ça parce que j'ai vraiment eu du mal à me sentir stimulée dans ces conditions, et finalement j'ai fini par me sentir inutile dans ce travail. J'ai vu et lu des choses interessantes, mais malheureusement j'ai pas fait de rencontres, et je connais finalement peu de monde ici. Je ne veux pas faire un procés d'intention, mais je pense que ça résume pas mal la situation au Chili, et comment sont les gens. Ici si on n'appelle pas, personne t'apellera, si tu invites pas les gens ils ne chercheront pas à te contacter et le seul moyen de faire des contacts est en étant intégré dans un milieu, université, club de sport ou n'importe quoi...en gros il faut aller vers les gens et forcer les choses. C'est un peu comme ça partout, je vous l'accorde, mais ici c'est assez extrême. Etant donné aussi que je suis en couple, ça isole encore plus, les gens se diront toujours on va pas les déranger, ils doivent être bien tous les deux etc...C'est assez regrettable que les gens soient aussi peu ouverts et aient si peu d'initiative. L'individualisme ici est latent, je le ressens vraiment plus qu'en France. C'est assez difficile à dire mais pour le moment je suis déçue par le Chili, étant donné que je suis une Chilienne radiquée en France j'ai eu le temps pendant ces 14 ans d'idéaliser à fond, et j'ai imaginé qu'ici ça serait la meilleure expérience de ma vie. Mais non, je ne me suis jamais sentie aussi isolée, alors que je suis quelqu'un d'assez sociable, et je n'ai jamais eu de problème à ce niveau. C'est indéniable que ce n'est pas la faute des gens, et que je dois adopter un comportement en conséquence, sortir, chercher le contact, et aller à des évènements mais voilà, je me dis pourquoi je dois faire des efforts si les autres en font pas. C'est dommage. Même au niveau de ma famille, il peut passer un mois sans que j'aie des nouvelles de mes cousins cousines et tantes, je pourrais être en train de moisir dans mon appartement ils ne se demanderont pas si je vais bien, c'est assez triste. Un mauvais moment à passer peut être, j'espère que ça ira mieux bientôt. . .

Friday, February 15, 2008

Marketting latino

Petite promenade en ville, toujours prête à m'insurger pour un truc ou un autre, heureusement j'ai sur moi mon appareil photo !
Choc du jour :

Bon alors voilà un cliché illustrant ce qui fait pour moi partie des curiosités nationales, observez bien: elle s'adresse au passant mâle Chilien, assoiffé et lui dit " Je vais te faire connaître le 6ème degré" Pas mal non ? au moins là ils y vont pas par quatre chemins, sans senser de tromper le consommateur, c'est clair comme de l'eau de roche. Pas mal non le coup marketting ?